Extrait de Voluptueux souvenirs

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Rosine s’était révélée très ardente ; sous son aspect langoureux, elle cachait un tempérament fougueux et passionné, comme j’en ai connu à peu de femmes. Elle-même inventait des positions nouvelles et des caresses inédites. Et toujours l’encens et les fleurs mêlaient leurs odeurs parfumées à nos transports.
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Je me souviens de certain jour où nous nous livrâmes aux pires folies.
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Ma maîtresse se tenait contre moi, une rose dans chaque main ; et tandis que ma main à moi, qui ne tenait pas de fleurs, allait chercher entre ses cuisses celle que la nature lui avait donnée, Rosine me faisait respirer tour à tour chacune de ses roses.
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Je ne voulus pas qu’elle changeât de position, et, malgré qu’elle trouvât un grand plaisir à la caresse que je lui prodiguais, lorsque mes doigts l’eurent bien excitée, à l’instant où je sentais sourdre d’elle une douce humidité, je retirai ma main et j’entrai d’un seul coup ma verge dans cette oasis embaumée, car Rosine s’était parfumée là d’une odeur que j’aimais par-dessus tout.
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Elle continuait à me faire respirer ses fleurs, dont l’odeur enivrante augmentait la violence de mon rut.
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Puis nous nous étendîmes côte à côte. Elle trouva alors plaisant d’effeuiller sur moi et sur elle les pétales des roses qu’elle tenait en mains l’instant d’auparavant. Elle les semait en riant, et elle me dit, avec un geste mutin :
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— En voici un que j’ai gardé (c’est le plus beau) pour en parer ce que tu portes si fièrement, cette arme si terrible qui me cause tant de joie lorsqu’elle me transperce.
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Et Rosine recouvrit du pétale de rose le gland de mon membre, qu’elle se mit en même temps à caresser pour l’exciter de nouveau.
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Voyant cela, je ramassai à mon tour plusieurs pétales épars sur nous et les enfouis dans la charmante prison où je venais de pénétrer quelques instants auparavant.
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Ma maîtresse s’agitait, nerveuse, protestant en riant.
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— Non, disait-elle. Non... Il ne faut pas les mettre là.
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Finalement, elle se coucha sur le dos et m’ordonna :
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— Eh bien ! Tant pis ! Pour ta punition, tu vas aller les reprendre avec ta langue !... Je le veux !
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Il n’y avait pas à discuter. D’ailleurs, l’ordre n’était pas de ceux auxquels il est déplaisant d’obéir.
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Bien au contraire, ma langue aimait beaucoup aller explorer cet endroit, même lorsqu’il n’y avait pas à l’intérieur de pétales de roses. Je me mis donc en devoir de satisfaire Rosine, pendant que, pour ne pas être en reste avec moi, elle assujettissait, de sa mignonne petite langue, la feuille de rose à la hampe de la lance où elle l’avait placée.
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Nous goûtions ainsi un double plaisir que tout le monde connaît, certes, mais que nous avons peut-être été les seuls à savourer avec l’adjonction des pétales de roses, dont le parfum ajoutait à la sensation que nous éprouvions.
  
  
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Version actuelle en date du 24 septembre 2014 à 20:03

Extrait de / Excerpt from : Voluptueux souvenirs.


Rosine s’était révélée très ardente ; sous son aspect langoureux, elle cachait un tempérament fougueux et passionné, comme j’en ai connu à peu de femmes. Elle-même inventait des positions nouvelles et des caresses inédites. Et toujours l’encens et les fleurs mêlaient leurs odeurs parfumées à nos transports.

Je me souviens de certain jour où nous nous livrâmes aux pires folies.

Ma maîtresse se tenait contre moi, une rose dans chaque main ; et tandis que ma main à moi, qui ne tenait pas de fleurs, allait chercher entre ses cuisses celle que la nature lui avait donnée, Rosine me faisait respirer tour à tour chacune de ses roses.

Je ne voulus pas qu’elle changeât de position, et, malgré qu’elle trouvât un grand plaisir à la caresse que je lui prodiguais, lorsque mes doigts l’eurent bien excitée, à l’instant où je sentais sourdre d’elle une douce humidité, je retirai ma main et j’entrai d’un seul coup ma verge dans cette oasis embaumée, car Rosine s’était parfumée là d’une odeur que j’aimais par-dessus tout.

Elle continuait à me faire respirer ses fleurs, dont l’odeur enivrante augmentait la violence de mon rut.

Puis nous nous étendîmes côte à côte. Elle trouva alors plaisant d’effeuiller sur moi et sur elle les pétales des roses qu’elle tenait en mains l’instant d’auparavant. Elle les semait en riant, et elle me dit, avec un geste mutin :

— En voici un que j’ai gardé (c’est le plus beau) pour en parer ce que tu portes si fièrement, cette arme si terrible qui me cause tant de joie lorsqu’elle me transperce.

Et Rosine recouvrit du pétale de rose le gland de mon membre, qu’elle se mit en même temps à caresser pour l’exciter de nouveau.

Voyant cela, je ramassai à mon tour plusieurs pétales épars sur nous et les enfouis dans la charmante prison où je venais de pénétrer quelques instants auparavant.

Ma maîtresse s’agitait, nerveuse, protestant en riant.

— Non, disait-elle. Non... Il ne faut pas les mettre là.

Finalement, elle se coucha sur le dos et m’ordonna :

— Eh bien ! Tant pis ! Pour ta punition, tu vas aller les reprendre avec ta langue !... Je le veux !

Il n’y avait pas à discuter. D’ailleurs, l’ordre n’était pas de ceux auxquels il est déplaisant d’obéir.

Bien au contraire, ma langue aimait beaucoup aller explorer cet endroit, même lorsqu’il n’y avait pas à l’intérieur de pétales de roses. Je me mis donc en devoir de satisfaire Rosine, pendant que, pour ne pas être en reste avec moi, elle assujettissait, de sa mignonne petite langue, la feuille de rose à la hampe de la lance où elle l’avait placée.

Nous goûtions ainsi un double plaisir que tout le monde connaît, certes, mais que nous avons peut-être été les seuls à savourer avec l’adjonction des pétales de roses, dont le parfum ajoutait à la sensation que nous éprouvions.



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