Extrait de Sous le fouet des Barbares

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Extrait de / Excerpt from : Sous le fouet des Barbares.


Sur un signe du roi, avant qu'elle eut pu de nouveau articuler le moindre mot, un lambeau d'étoffe la bâillonna et deux hommes l'ayant empoignée la jetèrent brutalement à terre. La malheureuse se raidit dans un effort où elle concentra toutes ses forces, mais bientôt elle fut à plat ventre. Un Hun s'accroupit sur ses chevilles, l'immobilisant, tandis qu'un second agenouillé lui maintint la tête contre le sol en la saisissant aux cheveux.

Alors Eitzel l'enfourcha, s'asseyant au creux des reins, lui maintenant les hanches de ses genoux nerveux. C'était comme si un étau de fer eut enserré sa taille et la pression semblait se faire plus rude chaque fois qu'elle faisait, dans un sursaut nerveusement désespéré, une tentative pour se libérer de cette étreinte. Après plusieurs essais, elle parut se détendre toute et s'abandonner. Alors, sans se presser, savourant chacun de ses propres gestes, Eitzel commença à relever lentement la robe de la jolie vierge gauloise. Peu à peu ainsi, il dénudait les jambes fines et exquisément fuselées, à la peau pâle, striée par les bandelettes noires des cothurnes, puis ce furent les cuisses dont la nudité veloutée apparut, puis la croupe, cachée par une sorte de braie courte analogue aux pantalons féminins modernes.

Brusque, Eitzel remonta la robe. Un moment il s'attarda dans la contemplation de cette chair palpitante qu'il sentait frémir sous lui, comme le cavalier sent frémir l'étalon qu'il vient de dompter. Enfin, le maître se décida. Ses doigts malhabiles cherchèrent à la taille de la jeune fille le nœud qui maintenait les braies. La Gauloise comprit qu'il cherchait à défaire la culotte pour la rabattre. La pensée de montrer ses fesses nues l'épouvanta, car elle pensa en plus de la honte de se sentir à demi-nue à celle qu'elle allait avoir à être fessée dans une si humiliante position, car pour elle, cela ne faisait aucun doute, elle allait être fessée.

Une épouvante profonde lui poigna le cœur et poussant un gémissement étouffé par le bâillon, elle tenta un effort suprême pour se libérer, se débattant avec une farouche énergie, se tordant comme un ver. Mais les trois hommes qui la maintenaient redoublèrent leurs efforts et elle dut, meurtrie, s'avouer vaincue. Fermant les yeux, elle cessa de résister.

Eitzel eut vite fait de trouver le nœud et de le détacher et bientôt les braies ayant glissé, la malheureuse comprit à l'air froid qui caressait sa peau veloutée que sa croupe était nue et que les coups n'allaient pas tarder à tomber drus sur son fessier délicat qui jamais n'avait connu pareille honte. Et le roi, bavant de plaisir sadique, contemplait cette chair charmante qui parfois se crispait d'une angoisse rapide, les muscles alors se contractaient, saillaient pour le plus grand plaisir du barbare.

Un homme tendit au roi une courte verge souple de bouleau et Eitzel ne s'attarda plus. Son bras levé s'abattit bientôt et la correction sévère commença.



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