Extrait du Traité pratique des rapports charnels

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Extrait de / Excerpt from : Traité pratique des rapports charnels.


Nous dirons un mot de l’onanisme manuel entre les époux. A notre avis, il n’est pas très fréquent, mais existe néanmoins.

Il consiste dans le frottement du pénis masculin par la main de la femme. Ou inversement dans le chatouillement du clitoris féminin par l’index de l’homme.

Le résultat de ces pratiques sort du cadre restreint de cet ouvrage, mais nous pouvons cependant affirmer que les inconvénients les plus immédiats sont l’impuissance chez l’homme et la nymphomanie chez la femme.

Vient ensuite l’onanisme buccal.

Masculin, c’est l’intromission du pénis dans la bouche de la femme qui opère une succion continue, en même temps que le frottement régulier.

Féminin, c’est la titillation du clitoris par le contact de l’extrémité de la langue de l’homme.

A ce propos, nous laisserons la parole au docteur Garnier :

« Il a lieu de deux manières différentes, soit isolément par un sexe sur l’autre et d’une manière alternative, soit simultanément. Le premier mode est surtout pratiqué par la femme qui s’y livre par goût et surtout par métier. Les prostituées l’enseignent communément aux jeunes gens par la succion et les frottements avec les lèvres sur le pénis et le pratiquent par habitude ou nécessité sur les vieillards... »

Et plus loin :

« Certaines femmes n’arrivant au paroxysme vénérien que de cette façon, l’homme les récompense de leurs complaisances par des titillations, des baisers, des aspirations avec la bouche et les lèvres, sur le clitoris en particulier. A l’exemple des petits chiens employés à cet office par certaines célibataires, des lèchements avec la langue paraissent même exercés sur toute la vulve par des individus adonnés à ces pratiques avec aspiration, déglutition ou reniflement des liquides qui s’en écoulent.

« De là, la croyance pour ces hommes pervertis, qu’ils provoquent de la sorte une éjaculation de la femme. Un jeune dépravé donnait comme preuve positive de ce fait à son médecin qu’il sentait jaillir le liquide sur sa langue. C’est évidemment le mucus glaireux des glandes vulvo-vaginales. Excitées par la succion, elles peuvent le lancer directement dans la bouche par leur conduit efférent... »

Enfin pour terminer, le docteur Garnier nous apprend encore :

« Si ces pratiques ordurières peuvent être commises dans les lupanars qui y sont consacrés, comment des amants libres et des époux peuvent-ils s’en rendre coupables ? Aussi est-ce ordinairement et simultanément qu’ils s’y livrent, comme pour se rendre plus sûrement complices réciproques de ces abominations. Opposés l’un à l’autre de la tête aux pieds, ils agissent ensemble, chacun de leur côté, dans toute l’ardeur de leur sale passion, au point d’en devenir inconscients ».



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