Extrait de Quadrille

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Extrait de / Excerpt from : Quadrille.


Hélène regardait Robert dans les yeux et celui-ci s’en aperçu ; il sourit comme elle et se laissa glisser sur l’épais tapis où insensiblement elle l’attirait. Il ôta son veston et défit complètement son pantalon. Altéré de désir, les tempes battantes, le visage en feu, il s’étendit contre elle, en tête-bêche, et plongea avec avidité son visage entre ses cuisses, cherchant frénétiquement d’une langue fébrile le clitoris de sa partenaire qui lui entra dans la bouche d’un bon centimètre, car il était de la taille d’une verge minuscule, dont il avait la rigidité.

Elle-même ouvrit largement les jambes pour lui permettre de la fouiller au plus profond de son intimité, ramenant ses genoux à mi-hauteur et cambrant les reins pour que son anus vienne se coller contre son nez ; elle happa avec sa bouche la queue palpitante, l’absorbant toute entière en la serrant dans ses lèvres charnues, et le ventre frémissant émit de sourds gémissements réguliers qui semblaient émaner de toute sa chair tendue.

Robert oublia tout à fait Françoise et, Françoise si elle n’oubliait pas Robert, le laissa à sa divine occupation et continua la sienne avec application, se donnant à sa tâche avec conscience et probité, et s’abandonnant à son plaisir personnel, car Vernier s’étant penché sur elle, lui rendait à son tour le même service que Robert rendait à sa femme.

Quoique moins démonstrative qu’Hélène, peut-être autant par nature que par manque d’habitude de tels divertissements, Françoise éprouvait un bonheur intense qu’elle ponctuait de soupirs profonds et de mouvements de ses flancs exigeants. Vernier, d’ailleurs était un maître suceur et savait tirer la quintessence d’un plaisir savamment dosé ; la jeune femme se donnait toute entière, tendant ses jambes nerveuses à mesure que le spasme approchait, caressant de la main la nuque de son partenaire et l’appliquant avec force contre son vagin, sitôt que l’orgasme avait eu lieu, pour le presser de continuer et recommencer aussitôt. Sa bouche délicate aspirait délicieusement la verge de Vernier qui était faite pour son contour. Hélène moins fréquente dans ses spasmes mais plus profondément atteinte, se laissa aller soudain avec un gémissement aigu et prolongé qui résonna dans le cerveau des autres, serrant avec frénésie la tête de Robert entre ses cuisses dures, en même temps qu’il s’écoulait lui-même dans sa bouche avec la sensation d’y vider toute sa moelle épinière en s’abattant contre elle.

Vernier les considéra d’un œil fixe, cependant qu’il accompagnait encore une fois Françoise au terme d’un nouveau voyage, se préparant à éjaculer dans la bouche même de celle-ci au moment où le spasme l’atteindrait elle-même.

Cela se fit instinctivement ; comme il se retenait encore pour ne partir que lorsqu’il la sentirait à bout de course. Françoise ayant joui, soudain, de sa manière brève, il resta contre elle, la bouche collée à son chat gluant et gicla, par secousses égales, en la tenant à la nuque. Mais il n’eut pas l’ombre d’un doute sur sa réaction, quand il sentit ses lèvres l’enserrer étroitement et son mouvement se ralentir jusqu’à l’absorption totale. Entre ses dents, le clitoris de Françoise frétillait encore.


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