Extrait de Jupes troussées

De BiblioCuriosa

Extrait de / Excerpt from : Jupes troussées.


Madame Tannecuir prend sur une table une longue verge souple et élastique, et commence à l'appliquer sur le beau postérieur, d'abord sans trop de sévérité, rosant à peine le satin, pour préparer, la peau à un plus rude châtiment. Eliane ne bouge pas plus qu'un terme. Quand la croupe a pris une teinte plus colorée, réchauffée par les légères atteintes, madame Tannecuir, jugeant que la préparation est ainsi suffisante, accentue la force de ses coups, qui rougissent la surface cinglée. Eliane, qui ressent sans doute vivement les atteintes maintenant, manifeste par des soubresauts involontaires, les sensations qu'elle éprouve ; ses magnifiques fesses rebondies s'agitent, se soulèvent, laissant entrevoir le centre des délices à peine entrebâillé, et sous le ventre une partie de la belle toison noire ; mais le ventre retombe brusquement, et reste collé à l'ottomane énergiquement maintenu par la volonté de fer de la patiente.

Juliette continue à cingler vertement les gros hémisphères, qui prennent peu une teinte cramoisie, sans que la sévérité de la correction arrache un gémissement à l'orgueilleuse fille. La fouetteuse cependant, prodigieusement surexcitée par la plaisante vue de ce gros postérieur, qui bondit à nouveau sous les morsures de la verge, le cingle furieusement, creusant à chaque coup des sillons rouges et profonds sur les chairs palpitantes. Elle la fouette à tour de bras, secouant ses appas qui dansent sur sa poitrine, se déhanchant, poussant des han furieux, les yeux étincelants, les lèvres béantes ; elle dirige de temps en temps les pointes piquantes, entre les cuisses écartées, cinglant cruellement les lèvres entrebâillées de la grotte d'amour, hachant les poils noirs qui masquent l'entrée, forçant la victime à se soulever si haut, que dans ses bonds, elle laisse voir toute la haute toison noire, et le devant jusqu'à la gorge. Quand Juliette se remet à cingler le cul, les fesses se remuent lascivement, s'écartent, se referment, et se trémoussent dans un dandinement voluptueux, comme à l'approche du plaisir. La fustigée, toujours muette, doit en effet éprouver une douce sensation, car malgré les mordants baisers de la verge, des perles de rosée brillent, suspendues aux frisons noirs qui encadrent les bords de la grotte.



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