Extrait de Quinze ans

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Version du 30 mars 2019 à 11:58

Extrait de / Excerpt from : Quinze ans.


Et clac ! clac ! clac ! La main robuste, large comme une épaule de mouton, s’abattit régulièrement, pif ! paf ! tantôt sur l’une, tantôt sur l’autre joue du derrière filial, douloureusement offert aux coups.

La mince étoffe du pantalon, si elle protégeait un peu la pudeur suprême de la mignonne, ne la défendait pas toutefois contre les plamussades.

Chaque claque s'abattant sur son postérieur la pinçait brutalement, une atroce sensation de brûlure la faisait hurler.

Tortillant son corps souple, agitant les jambes à droite et à gauche, malgré ses efforts désespérés elle ne parvenait pas à soustraire ses parties charnues à cette averse de claques qui, avec une atroce régularité, tombaient toujours à la même place.

Une claque plus fortement appliquée la rendit folle, elle jeta un cri perçant et, dans un geste fou, inconscient, elle se retourna à demi et mordit son père au poignet.

Sous la douleur, monsieur Bordumien faillit la lâcher : « Elle m'a mordu !... elle a mordu son père, criait-il... Suzanne, donne-moi la verge... elle a mordu son père !... ah ! »

Suzanne, c'était le petit nom de la blonde madame Bordumien ; sans mot dire, elle obéit à son mari et passa l'objet demandé.

Monsieur Bordumien assujettit le faisceau de branchettes dans sa main et s'apprêta à fouetter serré le derrière de sa fille, que d’un tour de reins il avait remise en position, lui serrant la taille à lui couper la respiration.

« Attends », dit madame Bordumien à son mari. Elle s’approcha de Marie, dont les jolies jambes gainées de bas blancs battaient dans le vide, et, tout en s’effaçant pour n’être pas atteinte par les ruades de l’infortunée, elle glissa ses mains sous le ventre, découlissa le pantalon, qu’elle tira sur les chevilles, malgré les supplications et les cris de honte de la blondine.

La chemise protégeait le derrière de son léger rideau de batiste. La maman leva ce voile ultime et le tassa sur les reins de la victime, puis elle se retira et monsieur Bordumien eut devant lui, insolemment nu, étalant ses deux fesses déjà écarlates, avec un orgueil indécent, le plus joli derrière féminin qu’on pût désirer voir.

Devant ce spectacle charmant, monsieur Bordumien hésita un instant, tant de grâce de sa fille n’était pas sans l’émouvoir. Un coup d’œil de sa femme lui rendit l’énergie nécessaire, il serra bien la verge dans sa main et fouailla en pleine chair, mordant la pomme appétissante, la belle lune délicate, le ravissant fessier dont la fente médiane, ombrée de tons chauds, s’incurvait vers les cuisses dans une ombre pleine de mystères et de parfums.

Au premier coup de verge, frappant d’aplomb ses fesses déjà tuméfiées par la précédente fessée, Marie hurla de toutes ses forces, à tel point que la servante monta l’escalier et vint entr’ouvrir la porte. Quand elle vit d’ailleurs que ce n’était simplement que Mademoiselle qu’on fessait, elle redescendit à la cuisine.

Ce fut une correction formidable. Jamais, jamais dans sa vie Marie ne pouvait se rappeler avoir reçu une pareille fessée.

Des cris rauques sortaient de sa gorge, sa croupe rouge brun et violette montrait çà et là de grosses boursouflures, la fesse droite, écorchée, saignait.

Ce fut la vue du sang qui calma la fureur de son père. Il la lâcha. La pauvrette tomba sur le parquet et se roula sur le tapis, comme un serpent coupé, appliquant ses mains à ses fesses douloureuses, sans prendre garde aux attitudes indécentes qu’elle offrait, car elle n'avait pas remonté sa culotte.



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