Extrait de Miss Dean

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Le lendemain, Kate, pour complaire à son mari, surveilla étroitement Ruth cherchant à la prendre en faute. Celle-ci ne se doutant pas de ce qui l’attendait et, escomptant une simple correction de la part de sa maîtresse, ne tarda pas à répondre insolemment.
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Le lendemain, Kate, pour complaire à son mari, surveilla étroitement Ruth, cherchant à la prendre en faute. Celle-ci ne se doutant pas de ce qui l’attendait et, escomptant une simple correction de la part de sa maîtresse, ne tarda pas à répondre insolemment.
  
 
D’un ton sec, la jeune femme lui dit :
 
D’un ton sec, la jeune femme lui dit :
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De son coté, Annabel éprouvait le besoin du même traitement, elle aurait souhaité être fouettée à son tour, cela aurait été au moins un dérivatif à son état morbide.
 
De son coté, Annabel éprouvait le besoin du même traitement, elle aurait souhaité être fouettée à son tour, cela aurait été au moins un dérivatif à son état morbide.
  
Le jour entier, Ruth parut véritablement apeurée ; elle n’osait regarder sa maîtresse, ne faisait aucun bruit, fuyait les moindres conversations, hantée par l’idée fixe de la correction du soir. Pourtant cette fouettée, elle la désirait tout en la craignant, elle espérait éprouver par la main de l’homme une souffrance plus aiguë, mais, en revanche, la honte d’être dévêtue devant son maître l’anéantissait au point de la laisser sans forces.
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Le jour entier, Ruth parut véritablement apeurée ; elle n’osait regarder sa maîtresse, ne faisait aucun bruit, fuyait les moindres conversations, hantée par l’idée fixe de la correction du soir. Pourtant, cette fouettée, elle la désirait tout en la craignant, elle espérait éprouver par la main de l’homme une souffrance plus aiguë, mais, en revanche, la honte d’être dévêtue devant son maître l’anéantissait au point de la laisser sans forces.
  
 
Kate remarqua son état et voulut la rassurer en lui disant :
 
Kate remarqua son état et voulut la rassurer en lui disant :
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Soudain, elle perdit tout sentiment de pudeur, ses mains fébriles fouillèrent le linge et, d’un geste saccadé, elle se retroussa, ouvrant son pantalon.
 
Soudain, elle perdit tout sentiment de pudeur, ses mains fébriles fouillèrent le linge et, d’un geste saccadé, elle se retroussa, ouvrant son pantalon.
 
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Archibald s’arrêta une minute ; cette vue subite lui coupa la respiration et il ferma les yeux pour reprendre un peu d’énergie.
 
Archibald s’arrêta une minute ; cette vue subite lui coupa la respiration et il ferma les yeux pour reprendre un peu d’énergie.
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Ce temps d’arrêt parut long à la flagellée, elle tortilla son derrière en hoquetant :
 
Ce temps d’arrêt parut long à la flagellée, elle tortilla son derrière en hoquetant :
  
En... core... vite !
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Encore... vite !
  
 
Pour ne point la faire languir, Kate s’empara d’une verge et cingla la peau nue.
 
Pour ne point la faire languir, Kate s’empara d’une verge et cingla la peau nue.
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[[Category:Extraits / Excerpts]]
 
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Version actuelle en date du 19 octobre 2018 à 06:58

Extrait de / Excerpt from : Miss Dean.


Le lendemain, Kate, pour complaire à son mari, surveilla étroitement Ruth, cherchant à la prendre en faute. Celle-ci ne se doutant pas de ce qui l’attendait et, escomptant une simple correction de la part de sa maîtresse, ne tarda pas à répondre insolemment.

D’un ton sec, la jeune femme lui dit :

— C’est bien ! vous serez fouettée par monsieur, ce soir, à son retour.

A ces mots, la servante changea de figure et répliqua :

— Oh ! non, madame ; par vous, je veux bien, mais pas par monsieur, je ne peux pas être déshabillée devant un homme !

— Taisez-vous, sinon vous serez fouettée plus sérieusement encore.

Ruth retourna à sa cuisine fort ennuyée de la façon dont tournaient les choses, et elle passa le reste de la journée dans un état de peur constante.

De son côté, Kate appréhendait cette correction ; un sentiment de jalousie l’étreignait. L’esprit préoccupé, elle ne remarqua pas le manège d’Elsa et d’Annabel. Toutes deux rivalisaient de mauvaise volonté, essayant évidemment de mettre leur belle-mère en colère.

La vue de la servante se pâmant sous les coups leur avait donné le vif désir de goûter à ce jeu, mais quand elles y pensaient un frisson de peur leur parcourait l’échine.

Aussi, voyant que la jeune femme n’aidait point leur projet, elles s’énervèrent et devinrent intenables.

Kate, dans un moment d’humeur, administra une paire de gifles à Elsa, mais elle n’alla pas plus loin.

La jeune fille reçut ces claques en maugréant, espérant une suite ; rien ne venant, elle se sauva dans sa chambre où elle s’abandonna, durant une heure, à une véritable crise de nerfs.

De son coté, Annabel éprouvait le besoin du même traitement, elle aurait souhaité être fouettée à son tour, cela aurait été au moins un dérivatif à son état morbide.

Le jour entier, Ruth parut véritablement apeurée ; elle n’osait regarder sa maîtresse, ne faisait aucun bruit, fuyait les moindres conversations, hantée par l’idée fixe de la correction du soir. Pourtant, cette fouettée, elle la désirait tout en la craignant, elle espérait éprouver par la main de l’homme une souffrance plus aiguë, mais, en revanche, la honte d’être dévêtue devant son maître l’anéantissait au point de la laisser sans forces.

Kate remarqua son état et voulut la rassurer en lui disant :

— Ce ne sera rien, allez ; c’est une affaire de cinq minutes et, après, vous ne penserez même plus que vous avez la croupe nue.

— Oh ! non, madame, gémissait la pauvrette incrédule, ce n’est pas si facile que ça, si au moins c’était par-dessus le pantalon !

— Eh bien ! je tâcherai de le décider à vous fouetter sur votre culotte.

Cette perspective rassura la jeune fille, et le soir au retour de mister Dean, elle était plus calme. Cependant, si le regard de son maître se fixait sur elle, le rouge de la honte lui montait au visage et un sanglot l’étreignait à la gorge.

Pas une minute l'idée ne lui vint de quitter sa place, un attrait nouveau l'attachait au contraire à cette maison : la main de sa maîtresse lui avait procuré de si agréables sensations !

Vers dix heures, les jeunes filles entrèrent dans leur chambre ; mister Dean et sa femme gagnèrent la leur où ils appelèrent bientôt Ruth.

Celle-ci se présenta en tremblant et aperçut, sur un guéridon, trois verges de différentes longueurs, toutes prêtes à être employées.

Kate lui dit :

— Mettez-vous en pantalon ! Pour la première fois, vous ne serez pas fouettée sur la peau.

Toutefois, ce n’était pas facile, et la pauvre soubrette hésita une minute. La vue de son maître se levant pour la saisir, l’amena à plus d’obéissance. Avec précipitation, elle retira sa jupe et son jupon.

— Votre corsage aussi, ordonna Archibald, que je voie au moins vos seins.

Elle rougit, puis se plia à cette nécessité nouvelle.

Ses seins, fermes et ronds, émergèrent de la chemise et la pointe rose de l’un apparut insolemment.

Mister Dean la poussa jusqu’au lit, sur lequel il l’obligea à se pencher. Alors, il brandit une verge longue et souple, en cingla avec vigueur les rotondités couvertes.

La jeune fille tressaillit, une plainte lui échappa, sa taille se tordit et ses genoux se serrèrent. Une deuxième cinglade lui arracha un léger cri :

— Oh ! comme... c’est... fort !

Passive, elle ne bougea plus, supportant la fustigation avec stoïcisme.

Les coups se suivaient rapidement, sans parvenir à déplacer le linge.

Ruth, de plus en plus, s’énervait ; tout son être tremblait et des phrases entrecoupées expliquaient ses sensations diverses.

Puis, en hésitant, elle porta ses mains derrière elle. Son geste en resta là, elle laissa retomber ses bras le long de son corps.

A mesure que la fustigation s'avançait, la jeune fille se pâmait davantage. De tout son poids, elle s’était laissée aller sur le lit, ses reins cambrés... bien présentée.

Soudain, elle perdit tout sentiment de pudeur, ses mains fébriles fouillèrent le linge et, d’un geste saccadé, elle se retroussa, ouvrant son pantalon.

Archibald s’arrêta une minute ; cette vue subite lui coupa la respiration et il ferma les yeux pour reprendre un peu d’énergie.

Ce temps d’arrêt parut long à la flagellée, elle tortilla son derrière en hoquetant :

— Encore... vite !

Pour ne point la faire languir, Kate s’empara d’une verge et cingla la peau nue.

Mister Dean s’était remis et, à son tour, il frappa.

Dès lors, les souples baguettes de bouleau tombèrent avec régularité ; l’une s’abattait avec précision à l’instant où l’autre se relevait.

Ruth perdait peu à peu conscience de son état, elle gémissait, avouait sans honte ses sensations, se tordait sans vergogne, prenant des positions excentriques. Dans une minute de folie, elle dénoua la coulisse de sa culotte et cette dernière glissa sur le sol.

De ses mains tremblantes, à demi couchée sur le lit, les bras en croix, la taille avachie, les lèvres humectées, elle s’offrit toute à la flagellation.

Soudain, un cri lui échappa, ses jambes se refermèrent, se chevauchant l’une l’autre, et elle roula sur le flanc en implorant ses persécuteurs de s’arrêter.

Ils accédèrent à cette demande et, quelques secondes encore, elle s’abandonna, toute défaillante, le corps secoué de frissons...




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