Extrait de Miss Cravache

De BiblioCuriosa

Extrait de / Excerpt from : Miss Cravache.


Méthodiquement, Fred fixa la corde à un crochet scellé dans la muraille et qui autrefois avait dû être placé là pour fixer les embrasses des rideaux.

— L'autre bras maintenant ! dit Betty.

Et quelques instants après, le poignet gauche de la Bertine pris dans un autre nœud coulant, la paysanne se trouva pendue par les poignets, les pieds à quinze centimètres du sol.

— Maintenant, Miss, vous pouvez la mettre toute nue à votre convenance ! Si elle a une culotte, vous devrez lui détacher les chevilles !

— Je vais voir cela tout de suite !

La Bertine, honteuse de subir un pareil traitement, suppliait Betty de la battre tout de suite et de la laisser repartir au plus tôt, tout comme jadis la pauvre Kate avait vainement supplié Fred Kensington.

— Tout vient en son temps, répondit l'Américaine ; toute nue d'abord, la fessée ensuite !

Elle s'approcha de la suppliante. Elle en fit le tour, examinant cette beauté juvénile et, soudain, prise d'on ne sait quel vertige, après avoir caressé les seins offerts ainsi que deux beaux fruits mûrs, elle les baisa passionnément. Un désir inexprimable et malsain la fit frissonner. Alors, les mains tremblantes, cherchant sous la chemise rabattue les agrafes qui maintenaient la jupe de la Bertine, elle la détacha et la fit glisser à terre. Une culotte de même étoffe que la chemise était seule le dernier obstacle à la nudité de la pauvre fille qui pleurait maintenant de honte. Fred avait allumé un cigare pour se donner une contenance. Lui aussi, comme Betty, sentait monter en lui un désir fou, mais ce désir il le discernait de lui-même nettement. Sa passion longtemps contenue pour l'Américaine le secouait violemment.

Pendant ce temps, Betty avait délié les chevilles de sa jolie victime et nerveusement faisait glisser le pantalon et la chemise, ou du moins s'efforçait de le faire, mais la Bertine serrait convulsivement les cuisses et les genoux.

— Laisse-toi faire ! laisse-toi faire ! répétait Betty d'une voix rauque.

Mais l'autre, têtue, affolée par la présence de Fred, qu'elle voyait en face d'elle, résistait avec une énergie absolument désespérée et luttait silencieusement. Son joli bourreau s'énervait et n'arrivait pas à ses fins. Fred, charmé de cet affriolant spectacle, ne bougeait pas. Alors Betty aperçut le martinet. D'un bond, elle s'en saisit et d'un revers de bras cingla la croupe rebelle. La victime poussa un cri de stupeur douloureuse et convulsivement s'agita dans le vide. De lui-même, le pantalon glissa et la chemise suivit. La Bertine était nue, sauf la gaine grise des bas maintenus par des jarretières. Mais cette nudité suffisait à l'Américaine et à nouveau le martinet fouailla les fesses fermes et pâles y laissant des stries roses. Et, brusquement, elle se mit à frapper à coups secs et rapides tombant dru comme grêle sur la croupe largement offerte de la Bertine.



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