Extrait de Maison de couture

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Version actuelle en date du 9 octobre 2018 à 09:46

Extrait de / Excerpt from : Maison de couture.


— Il faut que justice soit faite.

Sur ce, je courbai la fillette, que je tenais toujours par l’épaule, sous mon bras gauche qui lui enserra la taille tandis que ma main gauche immobilisait ses deux mains.

Elle était si désemparée qu'elle n’opposa aucune résistance, petit oiseau inerte entre les serres d’un faucon.

De ma main restée libre, je troussai sa jupe et son jupon que je glissai sous le bras qui la maintenait et je commençai à la claquer par-dessus son pantalon.

C’était un petit pantalon de jaconas sans prétention, étroit et fermé, serré au-dessus du genou par un caoutchouc et bordé d’une petite dentelle pas méchante.

Je lui donnai ainsi quelques bonnes claques qui ne lui arrachèrent que des soupirs étouffés...

Puis l’idée me vint tout à coup — l’appétit vient en mangeant — de la mettre à nu et de la cingler directement sur ses petites fesses qui, sans être positivement grassouillettes, n’en tendaient pas moins l’étoffe du pantalon étroit qui les dessinait merveilleusement.

Qu’avais-je à craindre ? absolument rien. La fillette ne pouvait se plaindre, car pour justifier sa plainte, il eut fallu arguer de son innocence absolue.

Or, la correction avait une cause : la lecture d’un livre profondément immoral qui inspire du dégoût même à beaucoup de grandes personnes. D’autre part, elle était beaucoup trop pudique pour raconter à qui que ce soit — même à sa mère ou à sa sœur — les détails de son déculottage et de sa correction.

Donc, je pouvais agir en toute sécurité et j'aurais été bien naïf de me gêner...

Je ne me gênai certes pas.

M’arrêtant de claquer — ce qui causa une joie à la pauvrette, car elle eut, une minute, l’illusion que les hostilités dont elle était victime étaient terminées — je glissai délicatement mes doigts sous son corset et je cherchai le mode d’attache de son pantalon.

Alors Laure comprit que la correction ne faisait que commencer, que ce qu’elle avait reçu n’était qu’un hors-d’œuvre et qu’elle allait éprouver l’indicible honte de recevoir le reste sur la peau nue.

Elle poussa un cri de désespoir suivi d’un sanglot douloureux. Elle gémit deux ou trois « pardon », « pitié », suivis d’un : « J’ai trop honte... c’est horrible » à déchirer le cœur, et ce fut tout. J’étais muet et sourd et je m’étais forgé instantanément une âme d’airain inaccessible à toute idée de grâce. Alors, voyant qu’elle ne tirerait rien de moi par les supplications et les larmes, elle essaya de m’échapper en donnant de grands coups de pied suivis d'un vigoureux coup d’épaules.

Hélas ! tout cela était parfaitement inutile. Je resserrai l’étreinte de mon bras gauche au point de lui couper presque la respiration et elle ne bougea plus.

D’ailleurs, je l’avertis charitablement. Je venais de déboutonner les deux petits boutons qui maintenaient le pantalon, à raison d'un sur chaque hanche, et je descendais lentement le vêtement intime, le rabattant sur les jarrets de la fillette en lui disant :

— Ma petite Laure, si tu ne veux pas faire une exposition à faire rougir un singe et à te faire mourir de honte, tiens-toi tranquille maintenant. Je te le conseille vivement dans ton intérêt.

Sur ce, je retroussai le dernier voile, qui cachait la nudité de ma victime, une petite chemise fine et courte, et je recommençai à claquer vigoureusement les deux mignonnes petites fesses délicates, veloutées et roses, qui venaient de révéler à mes yeux leur charme juvénile et délicieux.

Ce fut une bonne fessée, cinglante mais pas violente. Comme c’était la première que recevait de moi ma petite amie, je ne voulais ni abuser ni me montrer trop dur.

Cependant, il ne faudrait pas croire que ce n’était qu’une correction pour rire.

Non, je tapais ferme et sec. Le petit derrière s’ouvrait, se fermait, s’épanouissait, se dérobait, se trémoussait, et il était bien vite passé du rose tendre au rouge très vif. De plus, il avait atteint une température qui allait de pair avec sa coloration et les mains me brûlaient sérieusement.

Quant à Laure, elle criait, gémissait, pleurait, entrecoupant ces manifestations diverses de sa souffrance de « Pitié ! », de « Pardon ! » et de « Grâce ! » auxquels je restais volontairement sourd.

Cependant, il ne fallait pas ameuter le quartier, ce qui n’eut pas manqué d’arriver si j’avais prolongé la correction quelques minutes de plus, car Laure commençait à pousser des plaintes lamentables.

Je la lâchai donc, en laissant retomber ses jupes, et je la congédiai avec ces simples mots :

— Va te rafistoler dans ta chambre. Et, demain soir, à six heures, tu viendras me causer chez moi, sans faute.

Mais elle se sauva sans répondre, confuse hors de toute expression et rouge à prendre feu...




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