Extrait de Le Moderne Chevalier d'Éon

De BiblioCuriosa

Extrait de / Excerpt from : Le Moderne Chevalier d'Éon.


Ainsi, j’avais découvert Mariette de la taille aux genoux et mon cœur battait plus vite et mes mains tremblaient un peu...

Grâce à la façon dont je l’avais placée — à dessein — je la voyais tout entière dans mon armoire à glace et aucun secret ne m’échappait de son corps gracile et blond...

Evidemment, ce n’étaient ni les formes opulentes de Thérésa, ni ses jolies teintes allant du rose clair au rose plus vif.

Les mamelons étaient moins prononcés, moins rebondis et plus pâles ; le vallonnement qui les séparait moins profond et moins ombragé ; mais le spectacle en valait la peine, malgré tout, et, tel qu’il était, le postérieur de Mariette attirait par sa grâce délicate et pâle.

Quand Mariette avait senti son impuissance à échapper au châtiment infamant que je lui promettais depuis longtemps, elle avait poussé un long soupir. Elle en poussa de plus longs encore à mesure que je la découvrais, puis elle se tut quand elle fut tout à fait dénudée, la sensation de sa nudité lui inspirant sans doute une honte telle qu’elle n’avait plus le courage de gémir !

Alors, je continuai à vivre les sensations uniques que je vivais depuis la minute où la jeune fille était entrée dans ma chambre.

Doucement, je posai une main sur la peau délicate, exposée à mes regards, et ce simple contact fit tressaillir et gémir Mariette comme s’il avait été douloureux. Puis je déplaçai cette main et je la promenai lentement sur toute la surface découverte comme pour me rendre compte de sa consistance et de son degré d’endurance... Et Mariette tressaillit et soupira plus longuement encore...

Enfin, mon petit voyage manuel d’exploration terminé, je levai la main et je commençai à gifler, sans vigueur d’abord, puis avec plus de force à mesure que l’exercice m’excitait, les deux hémisphères de chair dont la roseur — si pâle au début — fonça vite sous mes coups.

Puis je claquai vigoureusement, mais sans me presser, pour bien laisser à la jeune fille tout le temps de savourer son humiliation et sa honte, tant que la souffrance physique ne lui enlèverait pas la conscience absolue de la peine purement morale.

Enfin, je le tenais à ma merci ce postérieur que j’avais tant souhaité dénuder et fouetter. Il était là, sous mes yeux, rougissant et se démenant sous les claques, tantôt montant, comme dans un effort pour s’élever vers le plafond, tantôt s’enfonçant dans les couvertures, comme s’il cherchait à se dérober à se cacher... Et mes mains vengeresses frappaient toujours !...



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