Extrait de Cochons d’Hommes

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Extrait de / Excerpt from : Cochons d’Hommes.


Elle aida Arthur-Bernard à se déshabiller. En une minute il fut nu comme un ver, lui aussi. Ah ! le bel Apollon ! Des poils épais, luisants, frisés, formaient un sillon brun qui partait de l’entre-seins et allait s’épanouissant sur le ventre en une toison abondante qui auréolait la base du vit d’une couronne d’ambre brun. Quels biceps ! Quelles cuisses et quel torse !

Pépita, les tempes battantes, ne put articuler que ces mots :

— Quel beau gars tu fais !

Elle se jeta sur lui comme un vampire sur un cadavre.

Elle aurait voulu couvrir son corps de baisers partout en même temps. Sa langue allait de la pine à la bouche et de la bouche à la pine, pour sauter de là sur les orteils. Affolée de désir, elle cria, râlante déjà :

— Ah ! baise-moi ! Donne-moi ta pine !

Sans en dire davantage, elle se mit sur le dos, cuisses écartées, l'attira sur elle, les mains tremblantes, lui prit les joues entre ses deux paumes et maintint sa bouche sur la sienne pour le boire par là. Arthur commençait le travail amoureux lorsque Alice entra. Elle avait gardé aux pieds ses bottines et ses bas qui étaient de chez le bon marchand, son abondante chevelure blonde dénouée dans le dos.

Arthur vit à peine Alice, mais il la sentit aussitôt qui, agenouillée derrière lui, lui faisait feuille de rose, en dardant une langue baveuse dans son trou du cul. Sur son dos, deux menottes promenaient leurs doigts agiles. Il déchargea copieusement. A peine s’était-il retiré qu’Alice se précipitait tête-bêche sur Pépita, lui posait son con de blonde fauve sur la bouche et se mettait en devoir de la gamahucher furieusement.

Les mains passées sous les fesses de son amie, dont elle soulevait les cuisses avec ses coudes, elle commença par boire dans la fente le sperme qui en coulait, un sperme blanc et gras qui lui enduisait ses lèvres de cochonne, qu’elle happait avec délices tout en jouant des fesses sur la bouche de Pépita.

Dans leur fureur, elles se mordirent réciproquement les cuisses jusqu’au sang, lorsque la jouissance simultanée, vive, ardente, presque douloureuse, fit trembler leurs corps.

— Eh ! bien, mes salopes, fit Arthur, on voit bien qu’il y a longtemps que vous n’aviez nettoyé votre tuyau d’échappement.

Il battait en retraite vers le cabinet de toilette lorsque Alice, étendant les bras en croix, montrant toute sa nudité, la carnation superbe, le modelé ravissant de son buste :

— Veux-tu m’aimer ? Veux-tu me baiser ? Veux-tu m’enculer ? Prends-moi ! oh ! prends-moi ! j’en veux ! je te veux !...

Elle se laissa tomber à genoux, lui happa de nouveau la pine, et, avec une infinie perversion de langue, la lui lava, la lui suça, la lui lécha, la lui bécota si bien qu’en moins de cinq minutes, elle se dressa, altière, prête pour un nouvel assaut.



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